Nos revendications …

  • Modifier la composition des CDCFS:

C’est après et selon avis de ces CDCFS* que sont prise les arrêtés préfectoraux concernant la chasse et la faune sauvage. Qu’en est il dans les faits ?

Ces commissions départementales sont régies par l’article R421-29 du code de l’environnement «est notamment chargée d’émettre, dans le respect des équilibres biologiques des avis sur la gestion des espèces chassées et la préservation de leurs habitats ainsi que sur la détermination des espèces visées à l’article L. 427-8. » (Classement des ex « nuisibles »)

Pour ceux qui y siègent ou qui se sont déjà penchés sur la question, les informations suivantes paraitront superflues, mais gageons que le grand public découvrira avec stupéfaction cette institution.

Ces commissions sont composées comme suit :

– Le préfet ou son représentant
– Le Directeur de la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDA ou DREAL)
– Le représentant du syndicat de louveterie
– Des piégeurs (généralement 2)
– Des chasseurs (30% de la commission) !
– Un représentant de la forêt privée (essentiellement concerné par les dégâts)
– Un représentant de l’office national de forêts (qui tire bénéfice de la chasse)
– Un représentant de la chambre d’agriculture (choisi généralement chasseur)
– Un représentant d’un syndicat agricole ((choisi généralement chasseur)
– Des scientifiques en chasse ou faune (généralement 2)
– Des représentants des associations de la nature (généralement 2)

A Madame Barbara Pompili, Ministre de l’écologie,
A Mme Bérangère ABBA secrétaire d’état,
A Monsieur Jean Michel Blanquer ministre de l’éducation,
A monsieur Ministre de l’agriculture chargé de l’enseignement agricole,

Les adhérents et les structures de l’AOC (Alliance des Opposants à la Chasse), a la lecture de la lettre, ci jointe, envoyée aux ministères sur la tentative d’intervention des chasseurs en matière d’éducation, s’accordent sur le fond, s’allient aux signataires et appellent à une dynamique d’opposition à la présence des chasseurs en milieu scolaire.

Lors de leur dernier entretien avec Mme Bérangère ABBA et dans la lettre ouverte aux parlementaires contre la vénerie sous terre (voir ce lien),

les représentants de l’AOC ont insisté sur l’un des points du statut de l’association qui est « la protection de la jeunesse » et sur celui de la charte, sur laquelle se sont accordés tous les adhérents, stipulant « l’interdiction de l’intervention des chasseurs et des piégeurs dans tous les établissements scolaires ».

Sur la forme et les procédés l’AOC dénonce les manipulation et les mensonges à l’image du document de 26 pages envoyé par la fédération de chasse à tous les conseillers municipaux de France qui ose affirmer que les chasseurs ont créé la LPO en 1912 alors que celle ci est née de l’opposition au massacre des macareux par lesdits chasseurs sur les côtes de l’Atlantique, effectivement en 1912.

La tentative des chasseurs pour entrer dans les milieux scolaires avec des intentions qui ne dupent personne, ne date pas d’aujourd’hui puisqu’en Notre actuelle vice président, alors membre du Collectif du 21 septembre avait été reçue à ce sujet au ministère. Il lui avait été répondu qu’une procédure d’évaluation serait mise en place. Jusqu’à ce jour aucune nouvelle.

En fait la réponse n’était que le rappel de la réglementation car pour intervenir une structure doit figurer sur la liste des associations agrées par l’éducation nationale .

. Pour y figurer il faut répondre à certains critères listés sur ce même site dont aux exigences du tronc commun : Télécharger le vade-mecum relatif à la validation du tronc commun d’agrément et à la demande d’agrément national ou de renouvellement d’agrément national des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public.

A ce jour les associations de chasse n’y figurent pas et reviennent à la charge.

C’est le ministre qui décide et accorde après avis. Espérons que Monsieur Blanquer aura à cœur la protection de la jeunesse.

Car si de nombreuses associations environnementales, par leurs statuts et leur objet possèdent les compétences pour transmettre les connaissances afin d’appréhender et de comprendre la complexité des interactions des milieux et des espèces en matière de systèmes environnementaux, que viendrait faire dans ce domaine des structure dont l’objet est la chasse qui est selon l’ex ONCFS « un acte volontaire lié à la recherche, à la poursuite ou à l’attente du gibier, ayant pour but ou pour résultat la capture ou la mort de celui-ci. »

  • Dénoncer les entraves à la loi : les charniers

L’AOC lance un appel à la population pour aider au respect de la loi sur la sécurité sanitaire concernant les charniers sauvages.

Nous rappelons que l’eau contaminée par des déchets humains, animaux ou chimiques, apporte notamment le choléra, la typhoïde, la polio, l’hépatite A et E, la diarrhée et la légionellose. Le plomb est un puissant neurotoxique présent dans les déchets déposés.

Les responsables de l’AOC (Alliance des Opposants à la Chasse) se sont rendus pour un nouveau constat sur la commune de « Le Garn » dans le Gard concernant le dépôt de déchets d’animaux dans des failles calcaires et avens profonds. Cette infraction est punie de 3 ans de prison et de 45 000 € d’amende.

  • L’AOC porte plainte

Le 04 février 2021, un groupe de randonneurs avertit le référent de ADDA (Ardèche/Drôme Défense-Animale), comité citoyen adhérent à l’AOC, de leur sinistre découverte dans cette commune à proximité du chemin de grande randonnée GR4.

A deux pas d’une « maison de chasse » au parvis rouge de sang et équipée du matériel dédié à l’équarrissage et au transport, un charnier dégageait des odeurs fétides.

Rendus sur site, nous avons constaté, au vu des ossements, carcasses et viscères fraîches, l’habitude scandaleuse et dangereuse pour la santé publique de dépôts de résidus d’animaux, putrescibles, dans plusieurs avens de ce massif karstique, sur une superficie importante. Au pied de ce massif sortent les sources alimentant plusieurs villages.

Malheureusement, dans nombre de départements, cette pratique que nous dénonçons régulièrement s’avère monnaie courante. A titre d’exemple, dernièrement, dans le département de l’Ardèche, nous avons déjà porté plusieurs plaintes pour des motifs similaires. Il semble que ces avertissements aux auteurs n’aient pas porté leurs fruits, car nous venons de dénoncer une récidive.

A « Le Garn », l’infraction, d’une ampleur dans le temps et par le volume, laisse supposer que certains ferment les yeux avec une coupable inconscience ! Nous émettons l’hypothèse plausible, au vu de la configuration des lieux, que les auteurs soient les membres de l’ACCA de « Le Garn », propriétaire de la « maison de chasse ». Nous soulignons, avec toutes les conséquences que cela implique, que dans le cadre législatif, un garde particulier assermenté, sous la responsabilité du président de cette association, doit veiller au respect de la loi.

Ce sont des tonnes de déchets animaux qui sont ainsi répandues dans nos landes et forêts, au mépris de la législation et des risques pour la santé publique.

Pourtant, des solutions existent. Les carcasses gibier sont polluées par le plomb, les rendant impropres à la faune nécrophage, car pouvant gravement la contaminer. Elles sont interdites sur les placettes encloses, agréées par les préfectures, pour le nourrissage des oiseaux nécrophages avec les cadavres agricoles. Ces placettes pourraient recevoir

ces débris d’animaux au lieu de polluer la nature, à la stricte condition de bannir le plomb des munitions pour les remplacer par des projectiles acier… ce que les chasseurs refusent de faire.

L’AOC porte plainte ce jour au titre des articles cités en annexe, en insistant sur le fait que les risques d’empoisonnement des nappes phréatiques et autres sources ne pourront être écartés que si de sévères sanctions dissuasives, prévues dans la loi, sont enfin appliquées.

L’association se réserve le droit de se porter partie civile.

Suite à la multiplicité des constats, dans le cadre de la sécurité sanitaire, l’AOC appelle à signaler tous déchets animaux abandonnés dans la nature à : action.opposantschasse@gmail.com en indiquant date, lieu le plus précisément possible, et photos. L’association saisira le procureur en charge du territoire.