Appel aux parlementaires et élus de tous bords
En légiférant pour la protection des EBC
Le Conseil d’Administration de l’AOC, porte-parole de ses adhérents et des 40 associations adhérentes, s’adresse à nos parlementaires et élus et dépose une pétition que nous vous demandons de signer :
https://www.mesopinions.com/petition/animaux/preserver-leurs-habitats-protegeant-ebc-espaces/222124
A l’heure des ravages engendrés par le changement climatique, l’impact désastreux de nos activités, il convient de prendre de réelles décisions afin de préserver, de restaurer le vivant qui nous permet de vivre.
Des Espaces Boisés Classés sont déclarées dans de nombreuses communes tout comme le classement des zones humides et les Aires Marines protégées créées sur le domaine maritime français. Mais, pour ces séduisantes appellations, on peut s’interroger sur leur pertinence au vu de leur encadrement juridique pour leur protection.
Tous ces espaces sont des lieux privilégiés pour la vie sauvage et sa sauvegarde et l’on pourrait s’attendre à un réel encadrement des pratiques d’exploitation de ces espaces. Or, l’association BLOOM, dont nous saluons la pugnacité, est tout à fait claire quant à l’illusion masquant la triste réalité des profondeurs marines. Nos militants nous rapportent de scandaleux témoignages sur les saccages des EBC et des ripisylves, ces bordures de cours d’eaux à préserver impérativement en ces jours de changement climatique.
En effet, de quelles manières sont protégés ces espaces boisés classés protection listée dans les plans d’occupation des sols ? …Seulement constructions interdites… Sachant que si un projet agricole ou industriel ou même de zone commerciale est déposé, le déclassement peut être prononcé.

Nous ne sommes pas à Verdun au début du triste siècle, mais à Allan dans un EBC (Espace Boisé Classé) qui a déjà vu, il y a deux ans, une déchiqueteuse haute comme un immeuble dans la parcelle adjacente.

La ripisylve sur 50 mètres de large, le long de la rivière Roubion à Montélimar, a totalement disparue, les engins ont complètement englouti toute vie.
Constat est fait que si aucune construction ne peut être érigée sur ces sols, alors que les techniques actuelles permettent des implantations n’impactant pas le milieu, des dizaines d’ hectares sont ravagés comme en témoignent les clichés pris pour exemple dans la Drôme. Dans ces espaces, la vie sauvage a été violée avec un retour d’équilibre très hypothétique compte tenu de l’extension de l’activité humaine et du changement climatique. Ces territoires sont privés, de surcroit et pour des siècles, de ses vieux arbres dont le rôle, jusqu’alors ignoré ou minimisé, est indispensable à la résilience des végétations.
Tout ceci pour des objectifs tels que la fourniture en combustible d’une centrale thermique (implantée illégalement) pour produire de l’électricité au rendement catastrophique alors que les rejets d’eau chaude des centrales nucléaires voisines partent dans le Rhône !…ou pour un revenu ridicule et non indispensable pour les communes, en perturbant la nature et tous ses habitants… dont les administrés des décideurs !!!
Tout ceci est légal… oui car il est légal de polluer et de détruire.
En vertu de l’objet de notre association : « défense de la faune sauvage et de ses habitats », et de notre engagement pour « la préservation de la vie sauvage », nous demandons que ces désastres autorisés ne soient plus possibles.
Nous demandons une législation de protection des habitats et, de ce fait, les espèces de la faune et de la flore sauvage.
En conséquence, concernant les EBC (Espaces Boisés Classés) et les ripisylves :
Attendu le tassement durable des sols jusqu’à un mètre de profondeur par certains engins motorisés ;
Attendu la dissémination des plantes invasives par les véhicules ;
Attendu les capacités d’accueil constatées par les études des intérêts conservatoire (CARAB) des territoires ;
Attendu la nécessité de vieux arbres pour la santé des forêts et la nécessaire restauration de celles-ci ;
Attendu les législations concernant les espèces protégées et leurs habitats ;
Mesdames, messieurs les élus, pour les EBC et les ripisylves, nous vous demandons de faire des propositions de loi portant ces mesures :
– Obligation, préalable à tout classement, de faire un inventaire et d’évaluer les capacités d’accueil des espèces (particulièrement les vulnérables) du lieu concerné ;
– Circulation interdite hors des chemins et sentiers dédiés ;
– Toute exploitation ou aménagement doit être motivé et des inventaires, des études d’impacts préalablement effectués par des organismes indépendants ;
– Toute exploitation ou aménagement doit être soumis à consultation publique ;
– Interdiction d’utilisation de tracteurs forestiers non chainé de plus de 2T ;
– Abattage autorisé uniquement jusqu’à un diamètre de 20 cm mesuré à 1 mètre du sol ;
Pour le Conseil d’administration et les adhérents de l’AOC
Président Jean-Louis CHUILON AOC (Alliance des Opposants à la Chasse)
Contacts : 06.09.61.51.91 – contact@opposantschasse.org
president.opposantschasse@gmail.com
