Texte d’Yves Verilhac – Directeur général de la LPO
Cette nuit, quelques jours seulement après la décision du Tribunal administratif de Grenoble d’empêcher la destruction de Bouquetins sains dans le Massif du Bargy (74), dans le sens unanime de la communauté scientifique (ANSES et CNPN), les locaux de FNE en Haute-Savoie ont été pris pour cible. Des menaces avaient été formulées à l’encontre de FNE et de la LPO. Les responsables de ces dégradations auraient été identifiés et auraient reconnu les faits. Il est plus que temps pour les Préfets (et Ministres) d’arrêter de céder aux pressions locales et sectorielles en prenant des décisions entachées d’illégalité de manière récurrente année après années dès lors qu’il s’agit de biodiversité, générant une fois qu’elles sont logiquement cassées par les tribunaux des frustrations et de la colère. Il est plus que temps pour l’Etat de dissoudre la cellule Demeter et de défendre tous les citoyens de manière équitable plutôt que telle ou telle corporation. Le changement annoncé nous laisse-t-il espérer un Etat à l’avenir exemplaire ?
Yves VERILHAC Directeur Général LPO