Suite aux propos de Willy Shraen incitant à la haine et à la violence à l’encontre des opposants à le chasse lors d’une interview sur la chaine « chassons.com », l’AOC (Alliance des Opposants à la Chasse) a décidé de faire un signalement près du Procureur de la République au Quais des Orfèvres à Paris et de diffuser le communiqué de presse ci joint :
Communiqué de presse du 22 Juin 2020
Sur un site dénommé «chassons.com», et à voir par le lien https://www.facebook.com/Chassons/videos/274580020600869/,Monsieur Willy SCHRAEN, président des chasseurs de ce pays déclare à propos des opposants à la chasse, qu’il nomme les «anti-chasse»: «J’aimerais bien qu’on en chope quelques uns quand même… il y a quelques coups de poings dans la gueule qui se perdent! On va le dire un peu brutalement mais c’est quand même comme ça. Il y a les bonnes vieilles méthodes, pour pas dire plus. Moi je comprends le chasseur aujourd’hui qui dit, si j’en chope un, il va prendre une bonne branlée. »…«Il y a des gens qui feraient bien de passer un petit peu de temps dans un de trois mètres sur trois et dans laquelle ils pourraient réfléchir». Il s’agit-là d’une incitation publique à la haine, à la violence, à la commission de délits correctionnels contre des personnes d’un groupe aux convictions clairement identifiées, de la part d’un responsable national d’un lobby, personnage que le chef de l’Etat a cru devoir recevoir à plusieurs reprises. Ces faits sont portés par l’AOC (Alliance des Opposants à la Chasse) à la connaissance du ministère public près le tribunal judiciaire de PARIS qui appréciera l’opportunité d’engager d’éventuelles poursuites.(signalement joint en annexe).
L’AOC, par ailleurs, citera le président national des chasseurs devant le tribunal s’il advenait que son incitation publique soit suivie d’effets ce qui constituerait juridiquement une complicité de coups et blessures par provocation à une infraction pénalement sanctionnée.
Il faut rappeler à ce personnage, dépourvu de maîtrise de son expression publique, qu’une majorité de Français sont opposants à la chasse et que le nombre des adeptes de ce loisir s’effondre,ce qui sans doute explique la perte de contrôle du chef de la chasse. A l’heure où l’on commente et juge avec rigueur les fautes et crimes du passé, il faut proclamer qu’un jour viendra où l’opinion unanime condamnera le fait de tuer un être sensible pour se distraire. La chasse rejoindra dans l’insondable poubelle de l’Histoire ces crimes dont notre époque accable justement le passé.Les propos ci-dessus relevés du président national des chasseurs constituent d’éclatants révélateurs de la mentalité d’un monde de la chasse, désormais ultra-minoritaire, rejeté par les populations, hermétique à toute évolution, toute modération.Ce monde, survivance anachronique d’une guerre de l’homme contre la nature, se cramponne à des pratiques cruelles, telles le déterrage des blaireaux, la chasse à courre, le piégeage d’oiseaux aux gluaux ou à la matole et entend nier les aspirations nouvelles de la société.Le président des chasseurs veut « casser la gueule»aux opposants à la chasse! Vaste programme, puisque désormais l’immense majorité condamne le loisir de mort.
Pour l’association AOC Jean-Louis Chuilon –président contacts: : president.opposantschasse@gmail.com/ 06.09.61.51.91
ANNEXE:
Signalement au Parquet
Nous,soussigné Jean-Louis CHUILON, président, au niveau national, de l’association AOC «Alliance des Opposants à la Chasse», agissant au nom de celle ci, ses adhérents individuels et ses vingt trois associations adhérentes (consultable sur notre site https://alliance.opposantschasse.org, portons à votre connaissance les faits suivants en vous priant de bien vouloir les examiner sous l’angle du droit et de les qualifier.
Le site «chassons.com» vient de publier une intervention de Monsieur Willy SCHRAEN, président de la fédération nationale des chasseurs (consultable en cliquant sur le lien: https://www.facebook.com/Chassons/videos/274580020600869/) qui déclare, en parlant des opposants à la chasse, nommés par le présentateur les «anti-chasse»:«J’aimerais bien qu’on en chope quelques uns quand même… il y a quelques coups de poings dans la gueule qui se perdent! On va le dire un peu brutalement mais c’est quand même comme ça. Il y a les bonnes vieilles méthodes, pour pas dire plus. Moi je comprends le chasseur aujourd’hui qui dit, si j’en chope un, il va prendre une bonne branlée. »…«Il y a des gens qui feraient bien de passer un petit peu de temps dans un de trois mètres sur trois et dans laquelle ils pourraient réfléchir»Il s’agit-là d’une incitation publique à la violence contre des personnes d’un groupe aux convictions clairement identifiées, propos d’une rare agressivité de la part d’un « responsable institutionnel associatif ». Le lobby chasse bénéficie de privilèges et lourdes prérogatives en ce pays.Ce personnage est reçu officiellement par les plus hautes autorités de l’Etat. Il s’adresse à ses adeptes connus pour ne pas toujours faire preuve d’une sagesse et d’un discernement appropriés. D’innombrables incidents opposent les chasseurs aux habitants des zones rurales et des promeneurs en particulier lors des chasses à courre. Des chasseurs, s’étant érigés spontanément en milice de contrôle des déplacements en période de confinement ont à ce prétexte, agressé le naturaliste M Pierre Rigaux, bien connu pour ses positions en faveur du vivant, qui a porté plainte. Il va de soi que le président national des chasseurs invite explicitement ses adhérents à «casser la gueule»aux opposants à la chasse », majoritaires en France. De tels propos méritent sans doute une réponse judiciaire et nous nous en remettons à votre appréciation pour engager d’éventuelles poursuites.
Recevez, Monsieur le procureur de la république, l’assurance de notre haute considération. Jean-Louis Chuilon président de l’AOC.
Bonjour, je suis membre de la commission « condition animale » chez EELV, de la LPO, du Conservatoire d’Espaces Naturels des Hauts de France, ce dernier gangrené depuis l’arrivée de Xavier BERTRAND par le lobby de la chasse qu’il nous a imposé !!! Vous savez probablement que le Conseil Régional des Hauts de France a supprimé les subventions aux associations considérées comme « anti chasse », telle la LPO qui avant touchait une subvention de 10000 euros annuels, plus rien aujourd’hui…En contrepartie et sous l’influence de Guy Harlé D’Ophove, à la tête de la commission « biodiversité-environnement » du Conseil Régional tout en étant président de la fédération de chasse de l’Oise, les chasseurs touchent chaque année, avec nos impôts, un minimum de 400000 euros et même plus de 700000 euros en 2018, avec la construction d’un radar géré par le lobby d’une valeur de 226000 euros pour contrôler le passage des oiseaux migrateurs !!! et ce radar n’a rien de scientifique puisque géré par les chasseurs !!! J’ai alerté à de multiples reprises Xavier Bertrand sur les horreurs de la chasse …sans réponses jusqu’à ces derniers jours. Je vous mets ci-dessous la réponse reçue qui est un mensonge…et qui ne répond pas aux problèmes soulevés.
Bravo pour votre combat que je mène également avec d’autres associations.
bien cordialement
Bernard LEFEBVRE
réponse du Conseil Régional des Hauts de France :
Monsieur,
Pour faire suite à vos différents messages au président Bertrand sur les sujets environnementaux et contrairement à ce que vous indiquez, la Région Hauts-de-France ne fait preuve d’aucun sectarisme et accorde des financements, non pas uniquement aux fédérations de chasse, mais également à l’ensemble des acteurs qui œuvrent pour la préservation de la biodiversité.
Cordialement
Sébastien HENNON
De : noreply@hautsdefrance.fr [noreply@hautsdefrance.fr]
Envoyé : jeudi 18 juin 2020 15:06
À : accueil.hdf
Objet : hautsdefrance.fr – Culture – nos enfants doivent-ils apprendre la violence ???
Mon dernier message envoyé à Xavier BERTRAND : nos enfants doivent-ils apprendre la violence ???
Texte de votre message
Bonjour Monsieur le Président de Région,
Je n’ai toujours pas reçu de réponses à mes messages qui vous étaient destinés et en particulier au dernier relatif à la présence d’enfants lors de déterrage de renardeaux…et à l’image donnée des Hauts de France par quelques « énergumènes » incitant des enfants (5 et 12 ans) à porter des coups à ces malheureux animaux doués de sensibilité !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
De mon côté, je ne suis pas resté inactif sur ce sujet crucial pour la santé mentale des enfants, mais vous deviez préparer votre intervention sur BFM que j’ai suivie ce dimanche, ceci expliquant « peut-être » cela…
Je vous fais donc parvenir le texte que nous avons fait paraître ce jour et qui a déjà recueilli de nombreuses signatures de personnalités…
Je vous en souhaite bonne lecture et vous prie d’agréer, Monsieur le Président de Région, mes salutations respectueuses.
Bernard LEFEBVRE…..membre de la LPO, du conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France, de la commission « condition animale » chez EELV.
Un enfant tue un renardeau : deux victimes
Scène de déterrage ordinaire : des chasseurs extirpent brutalement des renardeaux de leur terrier et les tuent à coups de pince sur la tête devant deux enfants de 5 et 12 ans. Ils imposent au plus grand de frapper lui-même un renardeau à mort, au milieu des rires. Le jeune garçon n’y arrive pas. Au sol, le petit animal agonise en agitant les pattes. C’est ce que nous révèlent les images d’une enquête de l’association One Voice.
Apprendre à un enfant à tuer de la sorte un animal, c’est aussi tuer quelque chose de précieux et fragile à l’intérieur de lui-même : sa sensibilité envers le vivant, sa façon d’être au monde.
Nous ne pouvons nous résoudre à accepter sans mot dire de telles violences physiques et psychologiques infligées aux plus vulnérables, qu’ils soient humains ou non humains, notamment au cours des parties de chasse.
Pour ces enfants la banalisation de la violence, l’incitation à infliger des souffrances à un être sensible, sont autant de causes reconnues de traumatismes aux séquelles lourdes. Les animaux occupent une place particulière dans le développement des jeunes humains : lorsqu’ils parlent des animaux, leur vocabulaire est plus étendu que sur d’autres sujets. Les enfants dont les compagnons familiers sont victimes de mauvais traitements sont traumatisés, et ceux qui ont été témoins de violences commises envers les animaux présentent plus de risques de les imiter. Ils s’avèrent également plus à risque de commettre des violences envers des humains. De témoin à victime, de victime à auteur, ce Lien indéniable est reconnu et étudié dans de nombreux États. La force de ce Lien statistique a conduit plusieurs agences publiques à travers le monde (dont le FBI aux États-Unis) à porter leur attention sur la manière dont les gens traitaient les animaux afin de déceler ou d’analyser les violences envers les personnes. Nous devons nous en inspirer.
Nous demandons :
1 – L’interdiction de faire participer des enfants à une chasse. La violence n’est jamais un exemple, quelle qu’en soit la victime. Instrumentaliser un enfant pour la pratiquer ne doit plus être autorisé.
2 – La reconnaissance dans le droit français de la sensibilité des animaux sauvages et libres, afin que cessent les souffrances que la faune subit en toute impunité.
3 – L’instauration de cours dédiés à la sensibilité animale et à l’apprentissage de l’empathie pour les animaux dans les programmes scolaires, car nous sommes convaincus qu’il existe bien d’autres manières de considérer le vivant à transmettre à nos enfants. L’empathie et la bienveillance en font partie.
Premiers signataires :
AJD (association Animal, Justice et Droit)
Anouk Aimée, actrice
Ariane Ambrosini, juriste à l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages)
Françoise Armengaud, philosophe
Charlotte Arnal, journaliste
Muriel Arnal, présidente de One Voice
Yann Arthus-Bertrand, président de la fondation GoodPlanet
Pierre Athanaze, écrivain et Président d’Action Nature Rewilding France
Dominique Audoin, enseignante
Béatrice Babignan, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal
Aurélien Barrau, astrophysicien
Dr Michel Baussier, docteur-vétérinaire
Pr Laurent Bègue-Shankland, professeur de psychologie sociale, membre de l’Institut universitaire de France
Dr Jean-Marc Benkemoun, psychiatre des hôpitaux honoraire, pédopsychiatre, médecin légiste
Stéphane Bern, animateur radio et télévision
Jean-Michel Bertrand, réalisateur
Yolaine de la Bigne, journaliste L’animal et l’homme, et Université d’été de l’animal et de la Journée mondiale des intelligences animales
Mya Bollaers, comédienne
Dr Agnès Borie, docteur-vétérinaire
Pascal Bouchez, philosophe, LLSETI, Université Savoie Mont-Blanc
Allain Bougrain Dubourg, journaliste, écrivain
Lorène Bourdin, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal
Dr Sabine Brels, juriste en droit international animalier
Martine Brousse, présidente La Voix de l’Enfant
Florence Burgat, philosophe
Valérie Cabanes, juriste internationale, auteure de Homo Natura, en harmonie avec le Vivant
Aurélie Cagnard, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal
Béatrice Canel-Depitre, maître de conférences à l’université du Havre
Aude Carfantan-Rousse, enseignante
Evelyne Cash, médecin
Roland Cash, médecin, économiste de la santé
Samantha Cazebonne, députée LaREM, vice-présidente du groupe d’études condition animale et initiatrice d’une proposition de loi visant à protéger les mineurs de l’exposition à la violence exercée sur les animaux
Julie Céard, avocat au Barreau d’Aix-en-Provence, Droit animalier, Droit de l’Enfant
Magali Celle, commandant de Police E.R
Georges Chapouthier, biologiste et philosophe
Marie-Christine Charmier, présidente-fondatrice d’Enfant, Animal, Nature – Prévention de la Violence
Gérard Charollois, vice-président honoraire du tribunal judiciaire de Périgueux
Marie Charpentier, directrice de Recherches CNRS
Anne Chicard, thérapeute, auteure, criminologue
Chantal Clady, enseignante CPC
Catherine Collet, ex attachée de presse Unité Jeunesse TF1 – émissions éducatives
Jean-Yves Collet, réalisateur TV de films animaliers, docteur vétérinaire
Christophe Coret, président d’AVES France
Étienne Clément, éducateur spécialisé, Président LPO Champagne-Ardenne
Dominique COTTEREAU, maître de conférence associée à l’université de Tours
Réale Couchaux, ancienne enseignante second degré
Pr Jean-François Courreau, vétérinaire, président de Faune Alfort
Michel Cros, journaliste, écrivain
Émilie Dardenne, maîtresse de conférences en anglais et études animales Univ° Rennes 2
Mylène Demongeot, comédienne
Pierre Déom, auteur et illustrateur de la revue La Hulotte
Marie-Bénédicte Desvallon, avocat au Barreau de Paris, Présidente de l’association Avocats & Droits de l’animal
Dr Philippe Devienne, docteur-vétérinaire et philosophe
Damien Deville, géographe et anthropologue
Mymi Doinet, auteure jeunesse
Dr Sophie Dol, vétérinaire
Loïc Dombreval, député LREM des Alpes-Maritimes, docteur vétérinaire, et président du groupe d’étude parlementaire condition animale
Caroline Dramais-Boishardy, responsable AJAS-Savoie
Dr Dominique Droz, psychologue clinicienne
Julien Dugnoille, professeur en anthropologie
Catherine Dumonteil-Kremer, autrice, formatrice, instauratrice de la journée de la non-violence éducative en France
Stéphane Durand, éditeur et cinéaste
Catherine Enjolet, fondatrice du Concept Les liens Du Sens-Human Links, Parrainage d’enfants
Muriel Falaise, Maître de conférences en droit privé, Université Lyon 3
Marion Fargier, juriste à l’ASPAS
Adrien Favre, photographe et réalisateur animalier
Toni Ferri, philosophe et chercheur
Ange Fiorito, juge
Elisabeth de Fontenay, philosophe, essayiste
Cécile De France, actrice
Anne Frémaux agrégée de philosophie et docteure en écologie politique
Florianne Frenaison, enseignante 1er degré
Céline Gagnepain, consultante en parentalité
Dr Anne-Claire Gagnon, docteur-vétérinaire, Présidente de l’association contre la Maltraitance Animale et Humaine (AMAH)
Hélène Gateau, docteur-vétérinaire et journaliste
Pierre Georget, doctorant Paris 2
Roland Gérard, éducateur à l’environnement et cofondateur du Réseau Ecole et Nature
Agnese Ghersi, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal
Florence Giardi, professeure des écoles
Angelo Giavatto, maître de conférences en philosophie, Université de Nantes/membre de l’Institut Universitaire de France
Marc Giraud, écrivain et chroniqueur animalier
Brigitte Gothière, directrice de L214 et Dominic Hofbauer, éducateur en éthique animale, responsable de L214 Éducation
Blanche De Granvilliers, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’animal
Magali Greiner, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal
Kheira Guernan, psychologue clinicienne, protection de l’enfance
Agnese Guersi, avocat au Barreau de Paris, membre de l’association Avocats & Droits de l’Animal
Astrid Guillaume, sémoticienne Sorbonne, présidente fondatrice de la Société française de zoosémiotique
Laurence Harang, professeur de philosophie, écrivain
Catherine Helayel, juriste, essayiste
Dr Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste
Me Catherine Helayel, juriste, essayiste
Robert Hossein, réalisateur, acteur, metteur en scène
Cécile Huchard, enseignante-chercheuse en littérature
Julienne Hugy, psychologue clinicienne
Bénédicte Iturria-Ladurée, vétérinaire, Secrétaire générale adjointe de l’OABA, l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoir
Laetitia Jeangros, ancienne enfant placée, auteure
Pierre Jouventin, éthologiste-écologue
Luce Lapin, journaliste
Marie-Laure Laprade, enseignante, présidente Éducation Éthique Animale
Dr Bruno Lassalle, docteur-vétérinaire
Frédéric Lenoir, écrivain, philosophe, Président d’Ensemble pour les animaux
Joël Lequesne, psychologue clinicien, ancien psychologue de l’Éducation nationale
Patrick LLored, chercheur en éthique animale, Université de Lyon
Thierry Lodé, biologiste, professeur en écologie évolutive
Ninon Maillard, historienne du droit, Université Paris-Nanterre
Sophie Marceau, actrice
Fabien Marchadier, professeur de droit privé
Jean-Pierre Marguénaud, agrégé de Droit privé et de sciences criminelles, directeur de la Revue semestrielle de droit animalier
Marie-Claude Marsolier, chercheure en génétique
Gilles Martin, reporter-photographe, street artiste
Olivier Maurel, cofondateur de l’Observatoire de la Violence Éducative Ordinaire (OVEO)
Laurence Mermet, enseignante
Guillaume Meurice, humoriste et chroniqueur
Anne-Laure Meynckens, présidente de l’association Animal360, intervenante dans les écoles primaires
Raphaël Mezrahi, humoriste
Valérie Michon, maître de Conférences en Sciences de Gestion – ex-enseignante en clinique médico-pédagogique (Annexe du Lycée Lakanal – Sceaux)
Hubert Montagner, professeur des Universités retraité, ancien Directeur de Recherche à l’INSERM
Arielle Moreau, avocate en droit des animaux
Alexandra Morette, présidente de Code Animal
Sébastien Moro, médiateur scientifique en cognition et comportement animal
Vincent Munier, photographe animalier
Philippe Muyl, réalisateur
Nagui, animateur radio/télévision et producteur
Lucie Nayak, sociologue
Jean-Marc Neumann, juriste / consultant en protection animale chargé d’enseignement en droit de l’animal / Université de Strasbourg
Anne-Louise Nicolas-Laurent, avocat au Barreau de Rennes, membre de l’association Avocats & Droits de l’animal
Professeur Jean-Claude Nouët,
Rodolphe Oppenheimer, psychanalyste, psychothérapeute
Jean-Marie Ouary, président association Mille Traces
Yves Paccalet, philosophe et naturaliste
Thierry Paquot, philosophe, Président de La Rue aux Enfants
Candice Patou, actrice
Hélène Patrolé, enseignante 1er degré
Corine Pelluchon, philosophe, professeure à l’université Gustave Eiffel
Valérie Perrin, auteure
Christophe Pioch, psychologue social et du travail
Annabelle Pongratz, psychologue
Nadia Poutaraud, psychologue scolaire
Dr Estelle Prietz-Ducasse, docteur-vétérinaire
Aloïse Quesne, maître de conférences en droit privé à l’Université Paris-Saclay, Evry Val d’Essonne
Aurélien Raynaud, peintre sculpteur animalier
Philippe Reigné, agrégé des facultés de droit et professeur du CNAM
Magali Richaud, avocate au Barreau de Béziers
Dr Jean-Paul Richier, praticien hospitalier, psychiatre
Sylvie Rocard, communicante
Muriel Rolland de Rengervé, écrivain
Corinne Rolland, photographe naturaliste, cofondatrice du Collectif Renard Blaireau
François-Xavier Roux-Demare, doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Brest
Madline Rubin, directrice de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages)
Amandine Sanvisens, présidente de PAZ
Louis Schweitzer, président de la Fondation Droit Animal, Ethique & Sciences (LFDA)
Agnès Sinaï, journaliste, enseignante à Sciences Po
Pascal Sourdin, Animal Cross
Cédric Sueur, maître de conférences à l’université de Strasbourg
Henry-Jean Servat, écrivain
Olivia Symniacos, avocate spécialiste des droits des animaux
Catherine Le Troquier, maire de Valaire (41120)
Élodie Vieille Blanchard, présidente, Association végétarienne de France
Dr Christelle WAYSBORT, vétérinaire, co-fondatrice de l’association de Protection Vétérinaire
Ci-dessous la réponse que j’ai faite au Conseil Régional suite à leur envoi mensonger !!! (j’ai contacté la LPO pour les Hauts de France et il m’a été confirmé que depuis l’arrivée de Xavier BERTRAND et jusqu’à ce jour, plus aucune subvention n’a été versée à cette association !!!).
Bonjour Monsieur HENNON,
Merci pour votre courrier.
Donc, vous continuez à subventionner la LPO ???? Pourtant, nous avons entendu clairement Monsieur Guy Harlé d’OPHOVE dire qu’il ne fallait plus subventionner avec l’argent des contribuables les associations qui se disaient plutôt contre la chasse….et qui, néanmoins, oeuvrent AUSSI pour la biodiversité…Ce que votre président de commission oublie, c’est que nous finançons avec nos impôts les fédérations de chasse !!!! avec des sommes colossales pour reprendre le terme qu’il employait en parlant de celles touchées avant son arrivée par la LPO (10000 euros par an à comparer aux 400000 à 700000 euros pour les chasseurs dont un radar de 226000 euros !!!) . Nous déplorons de constater que, un pour cent de la population « chasseuse » est privilégiée par rapport aux 82% de personnes hostiles à la chasse et ce chiffre dépasse les 90% pour les chasses dites « traditionnelles », tel le déterrage, telle la chasse à courre. Bel exemple de DEMOCRATIE où la loi de la nature est dictée par quelques individus armés et aimant tuer des animaux d’élevage, des sangliers dont la prolifération est du fait des chasseurs,….et que dire des 8000 tonnes de plombs abandonnés dans nos sols ??? Sacrés écologistes nos chasseurs ??? Ci-dessous un article de presse de 2017…
«Alors qu’un quart de la flore régionale est menacé et que de nombreuses espèces d’oiseaux sont en danger d’extinction, Xavier Bertrand décide de les sacrifier en coupant les subventions aux associations telles que le Groupement de défense de l’environnement de l’arrondissement de Montreuil-sur-Mer (GDEAM), le Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais ou encore la Ligue de protection des oiseaux (LPO)», déplore EE-LV Nord-Pas-de-Calais. Voilà ce que nous trouvons dans la presse et qui infirme ce que vous prétendez…à moins que depuis 2018 il y ait eu un changement dont je n’ai trouvé aucun écho !!! Merci, en conséquence de bien vouloir compléter votre réponse !!! Les associations mentionnées dans l’article n’oeuvrent-elles pas pour l’environnement ??? La région ne fait preuve d’aucun sectarisme dites vous alors pourquoi cette attitude face à la LPO ?
Je n’ai pas dans votre commentaire trouvé la réponse quant à la présence d’enfants de 5 et 12 ans lors d’un déterrage de renardeaux dans les Hauts de France…Quelle est la position de Monsieur le Président du Conseil Régional à ce sujet et particulièrement à l’invitation qui a été faite au « gamin » de 12 ans de frapper avec une barre de fer ces renardeaux…Nos enfants doivent ils apprendre la violence avec les chasseurs comme enseignants???? C’est surtout à cette question que nous souhaitons obtenir la position de Monsieur Xavier BERTRAND et connaître les suites qui ont été données à cette triste affaire, d’autant plus que les coupables, qui devaient « être punis » aux dires d’un président de société de chasse de la Somme, ne semblent pas avoir été poursuivis ???!!! voire même retrouvés ???
Merci encore Monsieur HENNON pour l’intérêt porté (après plusieurs relances !!!) à mes courriers et nous espérons avoir des informations précises sur la réaction de Monsieur Xavier BERTRAND quant à la présence d’enfants très jeunes dans une « partie de chasse » hyper violente qui a horrifié la FRANCE ENTIERE !!! et même au delà de nos frontières nationales !!!
Recevez mes cordiales salutations et transmettez à Monsieur le Président de Région l’assurance de mon profond respect.
Bernard LEFEBVRE, membre bénévole du conservatoire d’espaces naturels des Hauts de France, de la LPO et de la commission « condition animale » chez EELV.
Bravo,
Vous avez sans doute appris que la présidente de l’ASPAS a été prise a parti menacée et insultée par les chasseurs du gros Willy.
Venant de personnages armés, au QI proche de l’huître et souvent alcoolisés, ces menaces ne doivent pas être prises à la légère.
Alors qu’elle allait démonter les installations de chasse d’un terrain acheté par l’ASPAS, les chasseurs ont cru qu’elle voulait cassé des postes de chasse en service. Leur QI n’a pas permis de les convaincre du contraire et ils ont organisés une manifestation devant les locaux de l’ASPAS.
Cette manifestation, encadrée par de nombreux car de CRS a été sans conséquence, mais gageons que les plus excités reviendront cassés de l’écolos après le prochain repas bien arrosés.
Ayez une pensée pour tous les anonymes sans défense qui sont menacés tous les jours de chasse, et parfois même « accidentdechassés », qui est l’expression consacrées pour dire assassiné par un chasseur, sans être trop inquiété par la justice.
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