Le blaireau, pour les dégâts qu’il peut occasionner aux cultures ainsi que pour les maladies qu’il peut transmettre, comme la rage et la tuberculose bovine, est un animal très peu apprécié par les agriculteurs de notre beau pays. Le blaireau n’est pas considérée comme une espèce « nuisible » en France, elle est toutefois chassée à partir du mois de mai afin de « réguler » sa population, cette pratique reçoit le nom de « déterrage de blaireau ». Cette pratique cruelle amène la population des blaireaux à baisser drastiquement dans notre pays et, chez Planète Animale, nous pensons qu’elle devrait être interdite !
A la vue de ce terrible divertissement qu’est le déterrage de blaireau, vous aurez bien compris que, à l’inverse de pays comme la Belgique, l’Espagne, l’Italie, la Grande-Bretagne, la France n’a pas classé le blaireau comme espèce protégée…
Que mange le blaireau :
Un blaireau mange :
- Des vers
- Des insectes comme des chenilles, nids de guêpes, d’abeilles, des coléoptères
- Des fruits comme des framboises
- Des baies comme des myrtilles
- Des hérissons
- Des petits rongeurs comme des campagnols et des souris
- Des reptiles
- Des lapins
- Des charognes
- Des crapauds
- Des champignons
- Du maïs
Donc, en quoi est il « nuisible » ou ESOD ? vu que le rapport « nuisible » « utile s’équilibre avec son rôle de régulateur de rongeurs, de nettoyeur de la nature, d’insectivore.
A noter que les tueurs par plaisir ou
autrement dit les ennemis de la nature et des animaux (si on se bat
contre la chasse, qui la pratique, les chasseurs), au niveau,
concurrence avec « eux », nos suprémacistes blancs, seul le lapin est dans
l’alimentation du blaireau et encore, sans doute, les individus malades
car le blaireau n’est pas un coureur comme le renard.
Enfin rappe, une battue administrative ne se justifie que si il y a surdensité… et quelle est l’étude qui le prouve ? Seules les chasseurs indiquent ces surdensités de « gibier », mais le blaireau n’est pas gibier, quant aux demandes d’indemnisations, comment établir si c’est le blaireau, de plus, qui définit la surdensité ? La fédération de chasse… et la DDT, au vu de quel document ? Vu que ce sont les chasseurs qui indemnisent les agriculteurs, ils devraient communiquer les chiffres d’indemnisation, en sachant que c’est un expert mandaté et payé par la fédération qui vient vérifier.
Afin de justifier ces BA, la communication de l’avis de la DDT et de ces indemnisations devraient être jointes à l’arrêté, sinon le fondement de l’arrêté pose problème.
Les blaireaux de Valaire (41) sont en danger de mort : Le préfet menace d’une battue administrative la blaireautière de Valaire suite à la réclamation d’un retraité du tertiaire, gros propriétaire à Valaire, qui déclare en 2020 des dégâts de blaireaux (une première à Valaire !) sur sa culture de maïs nouvellement plantée près du bois communal et qui refuse les mesures préventives.
Soutenons la pétition demandant l’interdiction de la battue administrative sur la commune de VALAIRE. (Cliquer ici pour atteindre la pétition).