CAP LOUP a mis en place la triste liste des loups abattus en 2019 à la date de fin novembre. Pour une population actuelle de loups définie par l’oncfs autour de 530 individus, on note 114 loups morts dont 92 loups abattus dit légalement, 3 loups braconnės et 19 loups morts sans preuve de braconnage. L’Etat ayant pour cette année augmenté le pourcentage de loups à abattre entre 17 et 19% selon les « besoins », la liste des loups à abattre a encore la possibilité de progresser d’ici le 31décembre. Quoi qu’il en soit, si on augmente le nombre de loups à abattre, est-ce que le montant des dégâts présumés imputables au loup baisse? Pas du tout. Les tirs de loups ne seraient-ils pas du tout la bonne méthode pour promouvoir une bonne cohabitation? Nous le pensons évidemment.
Si la logique de l’analyse avait lieu dans un autre contexte juridique, ne pourrait-on se demander si certains dégâts imputés au loup ne sont pas de son fait ou si les moyens de protection ne sont pas mis en place? Mais il faut considérer comme cela est inscrit dans le dernier Info Loup n°29 la condition de « non protégeabilité » de certains troupeaux selon le décret 2019-722 du 9 juillet 2019. permettant des tirs qui visiblement ne profitent ni à la conservation de l’espèce ni aux éleveurs.
